Nous avons auditionné aujourd’hui, en Commission des Affaires culturelles et de l’Education, la Ministre de la Culture Françoise Nyssen. Je suis intervenu au nom du groupe LREM pour saluer l’ambition de l’exécutif de donner toute leur place aux politiques culturelles, et pour interroger la Ministre sur la question centrale du budget de la Culture.

M. le président Bruno Studer. La parole est maintenant aux représentants des groupes. Je les invite, comme l’ensemble des autres orateurs, à la concision.

M. Gabriel Attal. Le groupe La République en marche vous remercie par ma voix, madame la ministre, d’avoir décrit devant nous votre vision, votre méthode et votre ambition pour la culture dans notre pays. Notre groupe approuve cette ambition, portée par le Président de la République lors de son discours devant le Congrès et par le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Les attentes de nos concitoyens sont fortes et les membres de notre groupe sont déterminés à accompagner votre action qui traduira les engagements pris par le Président de la République pendant la campagne électorale.

La question budgétaire ne peut être ignorée. La situation dégradée des finances publiques oblige le Gouvernement à assumer collectivement ses responsabilités. Le ministère de la Culture a trouvé dans sa gestion interne des marges d’économie de quelque 50 millions d’euros pour l’exercice 2017. Nous nous réjouissons qu’elles n’affectent ni le soutien au spectacle vivant et à la création, ni les politiques culturelles en général, mais nous aimerions vous entendre nous dire plus précisément où ces marges ont été trouvées, et quelles sont, d’autre part, les perspectives d’arbitrages pour le budget 2018 du ministère.

Mme la ministre. La question budgétaire regroupe plusieurs aspects : la place du budget de la culture dans le budget de la Nation, les économies de 50 millions d’euros que le ministère doit consentir, les perspectives pour l’année prochaine alors que nous ne connaissons pas encore les arbitrages, et, enfin, le contexte contraint dans lequel évoluent la France et de nombreux pays du monde.

Je commencerai par ces fameuses économies de 50 millions d’euros. Elles n’affecteront en aucune façon, je le répète, les engagements concernant la création et le soutien aux artistes. Elles concernent des lignes budgétaires non utilisées ou des reports de crédits d’années antérieures, également non utilisés. Nous ne faisons qu’anticiper des ajustements qui interviennent chaque année.

L’intégralité du script de l’audition ici

mardi 18 juillet 2017

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